Recommandations
Compare différents systèmes de chauffage des locaux (plancher chauffant, mur chauffant, radiateurs, air pulsé - avec et sans conduits) et fournit des recommandations pour un confort et une efficacité optimale en tenant compte de la taille de la propriété.
Vous êtes en route vers un système de chauffage optimal ! Jusqu’à présent, nous avons parlé des principales caractéristiques de votre propriété. Maintenant, plongeons dans les différentes façons dont vous pouvez réellement fournir cette chaleur à vos espaces de vie - les sous-systèmes de chauffage des locaux. Choisir le bon système est crucial pour atteindre à la fois le confort et l’efficacité. Êtes-vous fatigué des sols froids en hiver ? Certaines pièces vous semblent-elles étouffantes alors que d’autres sont glaciales ? Le bon système de chauffage des locaux peut faire toute la différence ! Et si jamais vous êtes bloqué ou avez besoin de plus d’informations, n’oubliez pas que notre assistance experte est toujours disponible.
Pourquoi le chauffage des locaux est important
La façon dont la chaleur est distribuée dans votre maison a un impact significatif sur votre confort, vos factures d’énergie et même la durée de vie de votre équipement de chauffage. Un système bien choisi permettra de :
Maximiser le confort
Fournir une chaleur uniforme et constante sans courants d’air ni points froids.
Minimiser le gaspillage d'énergie
Transférer efficacement la chaleur vers les espaces de vie, réduisant ainsi la consommation d’énergie.
Améliorer la qualité de l'air intérieur
Minimiser la circulation de la poussière et des allergènes (par rapport à l’air pulsé).
Protéger votre investissement
Fonctionner dans des paramètres optimaux, ce qui pourrait prolonger la durée de vie de votre équipement de chauffage.
Choisir le mauvais système, d’autre part, peut entraîner un inconfort, des factures d’énergie élevées et même des problèmes de santé potentiels. Cette section vous aide à comprendre les options et à prendre une décision éclairée.
Sous-systèmes de chauffage des locaux
Principes de fonctionnement des sous-systèmes de chauffage des locaux
Passons en revue les principes de fonctionnement des systèmes de chauffage courants suivants. Nous nous concentrons sur les versions hydrauliques (à base d’eau) des planchers chauffants, des murs chauffants et des radiateurs, car elles sont les mieux adaptées à l’intégration avec les pompes à chaleur, les capteurs solaires et l’approche hybride OptiHeatX. Les versions électriques n’offrent tout simplement pas la même flexibilité ou le même potentiel d’efficacité.
Chauffage à air pulsé (Mini-split sans conduits)
Dans les systèmes sans conduits (comme les mini-splits), des unités individuelles montées sur les murs ou les plafonds chauffent (ou refroidissent) et font circuler l’air directement dans les locaux ou la zone spécifique qu’ils desservent. Repose principalement sur la convection.
Chauffage à air pulsé (Central/Avec conduits)
Dans les systèmes centraux avec conduits, l’air est chauffé généralement par un four (utilisant du combustible ou de l’électricité) ou un système de traitement de l’air (qui distribue la chaleur générée par les serpentins de la pompe à chaleur ou les résistances électriques d’appoint) puis soufflé à travers des conduits et des bouches d’aération (diffuseurs) dans vos pièces. Repose principalement sur la convection.
Chauffage par radiateur (Hydronique)
L’eau chaude circule dans les radiateurs. Ils chauffent l’air autour d’eux par convection, et cet air chaud monte, créant une circulation. Ils émettent également de la chaleur rayonnante. Peut être de conception haute ou basse température.
Plancher chauffant (Hydronique)
L’eau chaude (basse température) circule dans des tuyaux noyés dans le sol, rayonnant principalement la chaleur vers le haut de manière uniforme sur toute la surface du sol.
Chauffage mural (Hydronique)
Semblable au chauffage par le sol, mais les tuyaux d’eau chaude sont noyés dans les murs, rayonnant la chaleur dans la pièce.
N’oubliez pas que seuls les systèmes de chauffage hybrides (ceux qui peuvent utiliser plusieurs types de sources de chaleur, comme les pompes à chaleur, le solaire, les chaudières) associés à des sous-systèmes de chauffage des locaux appropriés peuvent vous offrir une résilience complète et maximiser l’efficacité !
Dans ce chapitre, nous allons vérifier chacun de ces éléments, afin que vous puissiez déterminer ce qui convient le mieux à votre situation. Notre objectif ? Vous aider à choisir le système qui offre à la fois une performance optimale et un confort pour votre bâtiment bien isolé, en tenant compte des propriétés petites (S <75m²), moyennes (M 75-150m²) et grandes (L >150m²). Nous examinerons deux types de chauffage par radiateur à base d’eau : haute température et basse température. Nous considérerons ces systèmes à la fois pour les nouvelles constructions et les rénovations.
Caractéristiques des sous-systèmes de chauffage des locaux
D’accord, passons aux choses sérieuses. Nous allons comparer ces systèmes sur un grand nombre de caractéristiques :
Uniformité de la distribution de la chaleur
Dans quelle mesure la chaleur se répartit uniformément dans toute la pièce.
Confort thermique
Le confort de la méthode de chauffage (par exemple, rayonnant vs convectif, courants d’air).
Confort d'humidité
Comment le système affecte les niveaux d’humidité intérieure.
Sécurité bactériologique
Potentiel d’hébergement ou de propagation de bactéries/moisissures.
Confort sonore
Niveau de bruit de fonctionnement du système.
Apparence
La visibilité des composants du système dans l’espace de vie.
Confort d'utilisation de la pièce
Dans quelle mesure le système interfère avec le placement des meubles et l’utilisation de la pièce.
Compatibilité avec le refroidissement
Capacité du système à être utilisé efficacement pour le refroidissement.
Risque de condensation sur les fenêtres
La probabilité de formation de condensation sur les fenêtres, en particulier par temps froid.
Risque d'humidité dans les coins/zones fermées
Potentiel d’humidité dans les zones mal ventilées.
Distribution de la poussière et des allergènes
La quantité de particules en suspension dans l’air que le système fait circuler.
Formation de vides
Création d’espaces vides cachés (derrière les faux plafonds, etc.) qui peuvent abriter des parasites.
Réduction de la hauteur utile de la pièce
La hauteur du plafond perdue à cause des composants du système (par exemple, conduits, chape).
Réduction de la surface utile de la pièce
La surface au sol perdue à cause des composants du système (par exemple, radiateurs, plâtre).
Restrictions de matériaux
Exigences ou limitations concernant les matériaux de finition (revêtements de sol, revêtements muraux).
Coût d'installation
Coût relatif de la main-d’œuvre pour l’installation.
Coût des matériaux et de l'équipement
Coût relatif des pièces nécessaires (hors chaufferie).
Complexité de la maintenance
Difficulté et fréquence de la maintenance requise.
Efficacité
Efficacité énergétique globale de la distribution de chaleur (hors production de la source).
Simplicité d'installation
Facilité d’installation pour les scénarios typiques.
Durée de vie
Durée de vie prévue des composants du système.
Inertie thermique
La capacité du système à retenir la chaleur ou la rapidité avec laquelle il réagit aux changements de température.
Risque de condensation sur les fenêtres : Augmente lorsque les températures extérieures baissent. Elle est particulièrement favorisée par les fenêtres à simple vitrage, les fenêtres mal isolées et le manque de ventilation entraînant une augmentation de l’humidité de l’air.
Inertie thermique — également connue sous le nom d’inverse de la vitesse de réponse — est le temps qu’il faut à la température de l’air ambiant pour réagir au flux de chaleur dans le système de chauffage. Plus la masse thermique de la propriété chauffée est importante, plus elle se refroidit lentement et a une inertie élevée, et vice versa.
Spécificités d’installation pour les nouvelles constructions et les rénovations
Nouvelle construction
Construire à partir de zéro offre une liberté maximale pour intégrer n’importe quel système de manière optimale : concevoir des chemins de conduits idéaux, assurer un support structurel pour les radiateurs, allouer la hauteur de plancher correcte pour le chauffage par le sol, ou planifier le chauffage mural autour du câblage.
Rénovation
Travailler avec un bâtiment existant introduit des contraintes : espace limité pour les conduits, limites structurelles existantes pour les radiateurs, hauteurs de plancher/plafond existantes ayant un impact sur les options de plancher chauffant, et conflits potentiels entre les tuyaux de chauffage mural et le câblage existant nécessitant un réacheminement.
Inconvénients des sous-systèmes de chauffage des locaux
Après avoir examiné toutes ces caractéristiques, voici un résumé des principaux inconvénients ou limitations de chaque système, en notant comment ils peuvent varier en fonction de la taille de la propriété (S <75m², M 75-150m², L >150m²).
(Pour le tableau comparatif complet avec des évaluations détaillées, voir : Analyse détaillée des caractéristiques)
Inconvénients du chauffage à air sans conduits (Mini-Split)
Résumé :
S(2🔴 14🟡) M/L(9🔴 7🟡)
🔴 Confort d’humidité
🔴 Inertie thermique
S🟡 M🔴 L🔴 Apparence : Plus d’unités = moins esthétique
S🟡 M🔴 L🔴 Confort d’utilisation de l’espace : Plus d’unités = plus de contraintes de placement
S🟡 M🔴 L🔴 Simplicité d’installation : Multi-zone ajoute une complexité significative
S🟡 M🔴 L🔴 Coût d’installation : Multi-zone augmente le coût
S🟡 M🔴 L🔴 Coût des matériaux et de l’équipement : Multi-zone augmente le coût
S🟡 M🔴 L🔴 Complexité de la maintenance : Plus d’unités = plus de filtres/drains
S🟡 M🔴 L🔴 Uniformité de la distribution de la chaleur : Plus difficile dans les pièces grandes/complexes
🟡 Confort thermique : Courants d’air près de l’unité
🟡 Risque de condensation sur les fenêtres
🟡 Propagation de la poussière et des allergènes : Déplace l’air de la pièce
🟡 Sécurité bactériologique : L’unité intérieure a besoin d’être nettoyée
🟡 Risque d’humidité dans les coins et les zones murales fermées
🟡 Confort sonore : Bruit du ventilateur intérieur
🟡 Durée de vie : 15-20 ans
Inconvénients du chauffage à air pulsé central avec conduits
Résumé :
S/M(12🔴 7🟡) L(14🔴 5🟡) sans humidificateur
S/M(11🔴 7🟡) L(13🔴 5🟡) avec humidificateur (mais avec un coût et une complexité supplémentaires)
🔴 Propagation de la poussière et des allergènes : Circulation du système de conduits
🔴 Sécurité bactériologique : Les conduits peuvent abriter la croissance
🔴 Confort sonore : Bruit du système, flux d’air
🔴 Apparence : Sans faux plafond - également conduits d’air visibles
🔴 Réduction de la hauteur utile de la pièce : Nécessite des conduits d’air épais
🔴 Formation de vides : Vides importants pour les conduits
🔴 Simplicité d’installation : Nécessite des conduits
🔴 Coût d’installation :
🔴 Coût des matériaux et de l’équipement : Même sans les éléments de la chaufferie
🔴 Complexité de la maintenance : Nécessite un entretien régulier des filtres et des conduits d’air
🔴 Inertie thermique
🔴/🟢 Confort d’humidité : 🔴 Sans humidificateur d’air dans le système 🟢 Avec humidificateur (coût/complexité supplémentaire)
S🟡 M🟡 L🔴 Uniformité de la distribution de la chaleur : Difficulté à équilibrer les grands systèmes de conduits
S🟡 M🟡 L🔴 Efficacité : Les pertes dans les conduits ont un impact sur les grands systèmes
🟡 Confort thermique : Peut créer des courants d’air
🟡 Risque d’humidité dans les coins et les zones murales fermées
🟡 Risque de condensation sur les fenêtres
🟡 Durée de vie : 15-20 ans
🟡 Restrictions de matériaux : Faux plafond pour cacher les conduits
Inconvénients du chauffage par radiateur - Haute température
Résumé :
6🔴 1🟠 7🟡 avec tuyauterie cachée
7🔴 1🟠 6🟡 avec tuyauterie apparente
🔴 Uniformité de la distribution de la chaleur : Crée des zones de chaleur locales. Zones froides, surchauffe près des radiateurs.
🔴 Confort d’humidité : Une déshumidification de l’air se produit. Les flux de convection aggravent le problème.
🔴 Risque de condensation sur les fenêtres : Surtout avec des températures de radiateur trop élevées
🔴 Risque d’humidité dans les coins et les zones murales fermées : Surtout avec une mauvaise circulation de l’air
🔴 Inertie thermique
🔴 Compatibilité avec le refroidissement
🟡/🔴 Apparence : Radiateurs visibles 🔴 avec tuyauterie apparente, tuyaux également visibles
🟠 Réduction de la surface utile de la pièce : Oui
🟡 Efficacité
🟡 Confort thermique : A des problèmes de flux de convection
🟡 Propagation de la poussière et des allergènes
🟡 Sécurité bactériologique
🟡 Coût des matériaux et de l’équipement
🟡 Complexité de la maintenance : Nettoyage régulier des radiateurs et des tuyaux apparents requis
Inconvénients du chauffage par radiateur - Basse température
Résumé :
4🔴 1🟠 5🟡
🔴 Apparence : Grands radiateurs, pire impact sur les grands murs
🔴 Confort d’utilisation de l’espace : Impact significatif, évolue avec la taille
🔴 Coût des matériaux et de l’équipement : Le coût des radiateurs augmente massivement
🔴 Complexité de la maintenance : Grands radiateurs
🟠 Compatibilité avec le refroidissement¹ : Risque élevé de condensation
🟡 Uniformité de la distribution de la chaleur : Mais s’il y a peu de radiateurs, la surface du sol peut être froide.
🟡 Confort d’humidité
🟡 Risque de condensation sur les fenêtres
🟡 Risque d’humidité dans les coins et les zones murales fermées : Surtout avec une mauvaise circulation de l’air
🟡 Inertie thermique
Inconvénients du plancher chauffant (Hydronique)
Résumé :
1🔴 5🟡 pour une nouvelle construction
2🔴 5🟡 – 3🔴 3-4🟡 pour une rénovation
🔴 Coût des matériaux et de l’équipement
🟡/🔴 Réduction de la hauteur utile de la pièce : 🟡 pour une nouvelle construction et une rénovation lorsque la chape est requise — De 5 à 7+ cm (isolation 3+ cm et épaississement de la chape de 2 à 4+ cm) / 🔴 pour une rénovation sans exigence de chape (rare) — De 10+ cm (isolation 3+ cm et chape de 7+ cm)
🟡/🔴 Coût d’installation : 🟡 pour une nouvelle construction et une rénovation avec une nouvelle couche de chape 🔴 pour une rénovation nécessitant un remplacement compliqué de l’ancienne chape
🟢/🔴 Simplicité d’installation : 🟢 pour une nouvelle construction et une rénovation avec une nouvelle couche de chape 🔴 pour une rénovation nécessitant un remplacement compliqué de l’ancienne chape
🟡 Restrictions de matériaux : Revêtements de sol à haute conductivité thermique
🟡 Risque de condensation sur les fenêtres : Avec un chauffage normal
🟡 Compatibilité avec le refroidissement¹ : Risque moyen de condensation avec une humidité élevée
Inconvénients du chauffage mural (Hydronique)
Résumé :
5🟡 pour une nouvelle construction
7🟡 pour une rénovation
🟡 Confort d’utilisation de l’espace : Contrainte d’utilisation du mur
🟡 Réduction de la surface utile de la pièce : Par couche de plâtre d’environ 2 cm
🟡 Restrictions de matériaux : Matériaux muraux et de finition à haute conductivité thermique
🟡 Coût d’installation
🟡 Coût des matériaux et de l’équipement
🟢/🟡 Simplicité d’installation : 🟢 pour une nouvelle construction. 🟡 pour une rénovation — Nécessite une coupe de rainure et éventuellement un approfondissement du câblage électrique là où les tuyaux se croisent
🟢/🟡 Coût d’installation : 🟢 pour une nouvelle construction 🟡 pour une rénovation
¹ Remarque sur la compatibilité avec le refroidissement : Les cotes de compatibilité (Mauvaise, Moyenne, Bonne) supposent l’utilisation en combinaison avec des ventilateurs de plafond réglés sur un flux ascendant. Ce mode crée une circulation douce, améliorant la distribution du refroidissement et minimisant les courants d’air provenant des surfaces refroidies (eau à 15-20°C). Sans ventilateurs, l’utilisation de ces systèmes pour le refroidissement est généralement moins efficace et comporte des risques de condensation plus élevés.
Plancher chauffant et chauffage mural combinés à des tarifs d’électricité réduits
Comme indiqué précédemment, l’utilisation d’une masse thermique élevée avec des tarifs d’électricité réduits réduit considérablement les coûts de chauffage/refroidissement.
Batterie thermique intégrée active fait référence à l’utilisation de la masse du bâtiment (planchers, murs) intégrée à un système de chauffage/refroidissement (comme des tuyaux de plancher/mur) pour à la fois charger et dissiper efficacement l’énergie thermique sur une grande surface. Une batterie thermique sans charge efficace est considérée comme passive (par exemple, juste un mur massif sans tuyaux intégrés).
Le plancher chauffant et le chauffage mural hydroniques excellent ici :
- Ce sont des systèmes à basse température.
- Ils créent une batterie thermique intégrée active à haute capacité.
- Ils possèdent une inertie thermique élevée, ce qui entraîne un microclimat lent mais très stable.
- La grande masse (chape/murs) chargée pendant les périodes de faible coût libère de l’énergie tout au long de la journée.
- La grande surface de dissipation fournit un chauffage/refroidissement uniforme par rayonnement et convection douce.
Notre expérience : Avant de déménager en Serbie, nous avons vécu avec des systèmes à air pulsé et à radiateurs à haute température. Notre chauffage par le sol actuel est de loin supérieur en termes de confort et d’efficacité.
Priorisation préliminaire des systèmes de chauffage des locaux
Sur la base de notre analyse, visant à l’optimalité et au confort, le chauffage à air pulsé central avec conduits et le chauffage par radiateur à haute température présentent des inconvénients importants, en particulier pour les propriétés de taille moyenne à grande, et une faible inertie thermique, ce qui les rend impropres à l’optimisation des coûts en utilisant des tarifs réduits. L’air pulsé sans conduits évite les pertes dans les conduits, mais conserve les problèmes de confort convectif, de bruit, d’esthétique (en particulier dans les grandes propriétés) et de faible inertie. Par conséquent, nous ne recommandons généralement pas les systèmes à air pulsé (ni avec ni sans conduits) ou les radiateurs à haute température comme solutions primaires par rapport aux options rayonnantes pour atteindre les objectifs OptiHeatX.
Observation personnelle : Nos expériences précédentes s’alignent parfaitement. Le chauffage au sol, tel qu’il est mis en œuvre dans notre maison actuelle selon les principes d’OptiHeatX, surpasse totalement ces autres options en termes de confort et d’efficacité.
Pour les systèmes restants, notre ordre de priorité est le suivant :
Chauffage mural (hydronique)
Offre la plus grande surface de dissipation potentielle et permet des températures de charge plus élevées pour la masse thermique par rapport aux planchers. Recommandé en priorité absolue lorsque cela est possible et qu’il existe suffisamment d’espace mural.
Chauffage au sol (hydronique)
Offre un excellent confort, est complètement caché et utilise efficacement la masse du plancher pour la batterie thermique. Meilleur choix lorsque la hauteur du plafond permet l’épaisseur de chape requise.
Chauffage par radiateur basse température
Une option de repli si le chauffage au sol ou mural est impossible, en particulier pour les petites propriétés. Cependant, soyez conscient des compromis esthétiques et d’utilisation de l’espace importants en raison de la grande taille des radiateurs basse température, particulièrement problématiques dans les grandes propriétés.
Recommandations finales
Chauffage au sol
Sur les dalles de béton/blocs : L’installation d’un chauffage au sol directement sur des dalles intermédiaires en béton ou en blocs est souvent idéale. La masse thermique inhérente de la dalle facilite la répartition de la chaleur, ce qui permet potentiellement à un seul système de chauffer/refroidir efficacement à la fois le niveau inférieur et le niveau supérieur, souvent sans avoir besoin d’une isolation supplémentaire entre les étages.
Conseil : L’utilisation de ventilateurs de plafond (mode de flux ascendant) peut améliorer davantage cet effet multi-niveaux, aidant au chauffage à l’étage inférieur et au refroidissement à l’étage supérieur.
Chauffage mural
Appuis de fenêtre chauffants (prévention de la condensation)
Chauffer la zone de l’appui de fenêtre et le mur directement en dessous est très efficace pour prévenir la condensation des fenêtres, en particulier par temps froid. Cela réchauffe la surface intérieure de la fenêtre et l’air adjacent, réduisant ainsi la différence de température critique.
Clé : Utilisez des matériaux d’appui de fenêtre thermiquement conducteurs (pierre, carreaux, métal) pour maximiser le transfert de chaleur des éléments chauffants situés sous/derrière l’appui.
Sections inférieures du mur (efficacité et aspect pratique)
Le chauffage uniquement du tiers inférieur ou de la moitié du mur (par exemple, jusqu’à la hauteur de l’appui de fenêtre) peut être très efficace, en particulier avec des murs thermiquement conducteurs (béton, brique, plâtre épais).
Avantages : Active une plus grande surface murale par conduction tout en minimisant les interférences avec le perçage ou la suspension d’objets plus haut.
Donner la priorité aux murs extérieurs (confort et condensation)
Concentrez les efforts de chauffage mural sur les murs extérieurs, en particulier près des fenêtres et des coins, en remontant jusqu’au niveau de l’appui de fenêtre.
Avantages : Combat directement les points froids et la condensation là où ils sont le plus susceptibles de se produire. Cette approche fonctionne bien même si la maçonnerie au-dessus de la section chauffée est laissée exposée.
Cloisons internes chauffées (chauffage partagé)
Le chauffage des cloisons internes est bénéfique si elles sont massives et thermiquement conductrices (par exemple, brique/béton massif).
Avantages : Permet à un seul mur chauffé de desservir deux pièces adjacentes. Le chauffage de la section inférieure est souvent suffisant pour une distribution efficace de la chaleur.
Meilleur choix : Combinaison de chauffage au sol et de chauffage mural
La combinaison du chauffage au sol et du chauffage mural offre une capacité de batterie thermique et une surface de dissipation maximales.
Notre recommandation optimale :
Optimal : Nouvelle construction/Rénovation sans contraintes
Scénario idéal pour atteindre un confort et une efficacité maximum lorsque une hauteur de plafond suffisante (10 cm et plus pour la chape/l’isolation) est disponible :
- Combinez le chauffage au sol avec le chauffage mural, en concentrant le chauffage mural sur les sections inférieures (jusqu’au niveau de l’appui de fenêtre inclus).
- Donnez la priorité au chauffage des murs extérieurs et envisagez d’ajouter des cloisons internes pour une interaction accrue de la masse thermique.
- Utilisez des matériaux d’appui de fenêtre thermiquement conducteurs si vous chauffez directement les appuis.
Compromis : Rénovation limitée
Lorsque le chauffage au sol ou le chauffage mural étendu est limité par les conditions existantes (par exemple, plafonds bas, problèmes structurels) :
- Compensez en maximisant la surface murale chauffée partout où cela est possible.
- Utilisez les radiateurs basse température uniquement en dernier recours en raison de leurs inconvénients (en particulier dans les grands espaces).
- Cible : Visez une surface chauffée totale (plancher + murs + radiateurs) qui soit au moins 25 % plus grande que la surface du plancher de la pièce pour assurer une distribution adéquate de la chaleur à basse température.
Nos recommandations supplémentaires :
Appuis de fenêtre chauffants
Pour lutter contre la condensation des fenêtres, chauffez activement les appuis de fenêtre et les sections murales directement en dessous, en particulier pour les grandes fenêtres ou dans les climats humides. Cela réduit considérablement le risque de condensation. Assurez-vous d’utiliser des matériaux d’appui de fenêtre thermiquement conducteurs (par exemple, pierre, carreaux, métal) pour maximiser l’efficacité des éléments chauffants intégrés sous ou derrière eux.
Chauffage de la salle de bain
Augmentez la surface murale chauffée (par exemple, plus haut sur le mur) dans les salles de bain de 25 à 50 % de plus que dans les autres pièces pour plus de chaleur et de confort, sans avoir besoin d’une zone distincte. Assurez-vous d’avoir une porte étanche et fermée.
Découvrez l’intégration optimale du sèche-serviettes dans notre Guide :
Chauffage de zone
Zonage recommandé : Grands espaces
Nous recommandons de zoner uniquement par étages ou par modules (par exemple, une section utilisée en hiver, des logements séparés, un garage chauffé). Évitez de zoner des pièces individuelles au sein d’une même zone climatique où les transferts d’air/d’humidité se font facilement.
Déconseillé : Micro-zonage
La création de zones distinctes pour des pièces légèrement plus chaudes/froides dans le même espace global est généralement inefficace et souvent un piège marketing.
Chauffage des zones inutilisées : Découvrez comment gérer de manière optimale les zones de chauffage qui peuvent être inutilisées pendant de longues périodes (pour la sécurité et les économies de coûts) dans notre Guide :
Prêt à passer à l’étape suivante et à concevoir votre propre système de chauffage et de refroidissement optimal ?
En savoir plus sur les produits OptiHeatX :